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Comment négocier comme un pro ?

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Qu’il s’agisse d’investir dans l’immobilier, de faire revaloriser son salaire ou d’obtenir un rabais, la négociation tient une part importante dans notre vie.

Si pour certains, il s’agit d’un exercice facile, elle peut sembler intimidante pour ceux qui n’ont pas une fibre commerciale innée.

Mais, rassurez-vous, il est tout à fait possible d’appendre cette discipline de façon simple et rapide.

Vous voulez savoir négocier comme un pro ?

Voici les clés indispensables pour y parvenir !

Les bases de la négociation

Pour négocier comme un pro, il est essentiel de connaître les bases indispensables pour mener à bien n’importe quelle tractation. Ces trois piliers fondamentaux sont valables dans toutes les situations et quel que soit l’objet du débat. Sans eux, vous ne tirerez pas le maximum de votre discussion et vous risquez de sortir perdant de l’affaire. Voici les règles d’or à respecter en toute circonstance.

Se fixer une limite claire

Savoir se fixer une limite claire est la première règle de toute négociation réussie. Vous devez savoir exactement ce que vous voulez avant d’entamer la discussion. Ne vous contentez pas de dire « Je veux une augmentation de salaire », ou « Je veux un rabais sur le prix de cette maison ». Il faut déterminer à l’avance le montant de l’augmentation ou de la ristourne que vous souhaitez.

Connaître votre objectif permet de fixer la limite en dessous de laquelle vous ne pouvez pas descendre pour que l’affaire reste rentable pour vous. Par exemple, si après calcul, le prix de l’appartement dans lequel vous souhaitez investir ne doit pas dépasser 80 000 € pour vous permettre de dégager suffisamment de cash-flow, n’acceptez de dépasser cette limite sous aucun prétexte. Les négociations, comme les enchères, peuvent être source d’emportement. Tracer à l’avance la ligne rouge permet de ne pas se laisser emporter.

Méfiez-vous des ruses destinées à vous faire revenir sur votre position, comme la promesse d’avantages en nature ou d’économies si vous acceptez de repousser un peu le seuil que vous vous êtes fixé. Si une telle proposition vous est faite, elle doit faire l’objet de calculs rigoureux pour vérifier que l’affaire vous est réellement profitable.

Avoir les nerfs solides

Comme les ventes aux enchères, les négociations demandent d’avoir une parfaite maîtrise de soi pour être remportées. Il est normal de passer par plusieurs stades émotionnels, car une tractation est source de stress. Elle mobilise souvent des enjeux financiers important et touche parfois à des choses fortes comme vos valeurs. Pour réussir, vous devez absolument garder la tête froide. Ce ne sont pas vos sentiments qui doivent mener la danse, mais votre raison.

La tâche peut s’avérer particulièrement difficile lorsque la personne en face tente de jouer sur la corde sensible pour vous faire céder. Cela peut être en tentant de vous apitoyer, en se montrant amical pour faire baisser votre vigilance, ou au contraire en étant agressif pour tenter de vous impressionner. Gardez toujours en tête que l’intérêt de votre interlocuteur est à l’exact opposé du vôtre. Il va donc user de tous les arguments possibles pour vous infléchir.

Ne tombez pas dans le piège de la réaction miroir, qui vous pousse à vous comporter comme l’autre. N’oubliez pas que la bienveillance ou l’agressivité que manifeste votre adversaire est très certainement feintes. Conservez votre calme en toute circonstance et ne répondez ni aux flatteries, ni aux provocations.

Seuls les chiffres comptent

Négocier comme un pro, c’est avoir conscience que seuls les chiffres comptent. Ce sont eux qui vous disent si vous faites une bonne ou une mauvaise affaire. Oubliez tous les autres arguments. Votre patron tente de vous persuader que sa gratitude et la reconnaissance de vos collaborateurs, ou un diplôme d’employé du mois valent mieux qu’une augmentation de salaire ? Le vendeur auprès de qui vous tentez d’obtenir un rabais vous promet que l’objet dont vous voulez faire baisser le prix prendra de la valeur, car c’est un excellent investissement ? Ne vous laissez pas berner !

Le seul souci qui doit vous guider, c’est celui de savoir si vous faites une bonne affaire aujourd’hui. Comme le dit un proverbe bien connu : « Un tiens vaut mieux que deux, tu l’auras ». La gratitude n’a jamais payé les factures et rien ne prouve que les prédictions de plus-values du vendeur se réaliseront. Aux promesses incertaines, préférez la certitude de ce que vous pouvez gagner dans le présent. C’est pour cela qu’en matière de négociation, les chiffres et la raison doivent primer sur toute autre considération quelle qu’elle soit.

Bien préparer sa négociation

Une négociation est comme une compétition sportive ou un entretien d’embauche, elle doit être minutieusement préparée pour réussir. La première chose à prendre en considération est le cadre dans lequel elle se déroule. On n’aborde pas de la même manière une revalorisation salariale, un rabais sur un bien immobilier, un geste commercial ou un contrat d’affaires. Négocier comme un pro, c’est savoir s’adapter à la situation.

Vous devez connaître vos futurs interlocuteurs et savoir où ils se situent par rapport à vous. S’agit-il de vos supérieurs, de clients, êtes-vous sur un pied d’égalité avec eux ? Comprendre qui ils sont, quelles sont leurs valeurs et comment ils pensent peut vous donner des pistes précieuses pour trouver la bonne manière de vous faire entendre.

Une fois l’enjeu général et les protagonistes identifiés, évaluez ce que vous souhaitez obtenir et la manière dont votre proposition va être accueillie par la partie adverse. Préparez ensuite plusieurs arguments en votre faveur. Listez-en autant que possible sur une feuille, puis relisez-les pour ne retenir que les plus pertinents. Le nombre choisi dépendra de la durée de la négociation et de la possibilité éventuelle de pouvoir la poursuivre au-delà du premier entretien.

Entraînez-vous à développer vos idées et faites des jeux de rôles en demandant à une personne de confiance de contrer votre argumentation. Choisissez quelqu’un de neutre, qui ne vous ménagera pas pour vous être agréable. Ce type de simulation vous permet d’affiner votre discours et diminue le stress au moment de passer à l’action, car votre cerveau connaîtra déjà la situation. La peur de l’inconnu est une source de stress non-négligeable et les jeux de rôle une bonne façon d’y remédier.

Savoir être à l’écoute

Négocier comme un pro, ce n’est pas seulement l’art de savoir bien parler. C’est avant tout celui de savoir écouter attentivement l’autre. Lorsque nous parlons, nous donnons sans le savoir de nombreuses informations sur notre état d’esprit, nos croyances et nos valeurs. Autant d’informations essentielles lorsque l’on cherche à obtenir quelque chose.

Votre interlocuteur a des opinions et des convictions différentes des vôtres. Comprendre sa façon de penser permet de pénétrer son univers pour lui parler d’une façon qui lui soit accessible. Négocier, ce n’est pas faire changer l’autre de point de vue. Il est très difficile de faire changer la façon de penser et les valeurs de quelqu’un. Il est, en revanche, bien plus simple de les utiliser pour l’amener à tomber d’accord avec vous en lui donnant l’impression que ce que vous voulez est en accord avec ses valeurs.

Certains diront que cette méthode pour négocier comme un pro s’apparente à de la manipulation. En réalité, il s’agit plutôt de faire preuve de psychologie. Nous cherchons tous, dans une certaine mesure, à influencer les autres pour obtenir des choses. Cela n’a rien de malsain en soi, encore moins dans le cadre d’une négociation commerciale. C’est lorsqu’une personne agit ainsi en permanence en prenant ses proches pour cible que cela pose un problème. Rassurez-vous, vous ne deviendrez pas une mauvaise personne parce que vous maîtrisez les règles de la négociation.

Demander davantage que vous n’espérez

Autre règle essentielle pour négocier comme un pro : demandez toujours plus que vous n’espérez réellement avoir. En effet, vous devez garder à l’esprit qu’il est peu probable que votre interlocuteur se rendre à vos arguments sans résister et accède à votre demande d’entrée de jeu. Il va, lui aussi, chercher à négocier pour vous faire baisser vos prétentions.

Si vous ne prenez pas la peine de prévoir une marge de sécurité, la discussion risque de se retrouver rapidement bloquée, sauf à accepter de transiger avec la règle qui vous interdit de dépasser la limite que vous vous êtes fixé. En annonçant des exigences plus importantes qu’elles ne le sont réellement, vous gardez la possibilité de négocier. Votre vis-à-vis sera d’autant mieux disposé à votre endroit qu’il aura l’impression que vous faites un effort en lâchant du lest, alors qu’en réalité il n’en n’est rien.

Vous avez tout à gagner à utiliser cette méthode. Si vous voulez que le vendeur baisse le prix de votre future maison à 75 000 €, proposez-lui en 70 000 €. En acceptant finalement de l’acheter 5 000 € plus cher, il aura l’impression d’avoir remporté une victoire. Et si vous êtes chanceux et qu’il accepte d’emblée votre proposition, vous aurez fait des économies inattendues.

Le bluff : indispensable pour négocier comme un pro

Sur certains de ses aspects, une négociation s’apparente à une partie de poker. Le bluff fait partie intégrante de toute tractation, à condition de savoir correctement manier cette arme à double tranchant. Pour être efficace, un bluff doit respecter deux règles : être crédible et être naturel. Dans le cas contraire, votre interlocuteur se rendra compte que vous mentez et votre effet tombera à l’eau.

Prenons un exemple concret : vous voulez obtenir une revalorisation de votre salaire de 15 € de l’heure à 16 €, car vous avez obtenu de nouvelles responsabilités. Le taux horaire en vigueur pour votre poste se situe entre 15 et 17 €. Si vous bluffez en faisant croire à votre patron que vous avez été démarché par une entreprise concurrente à 19 € de l’heure, votre coup de poker ne passera pas. Le mensonge est trop gros pour être crédible. De même, si vous restez trop vague quand il vous demande des détails sur cette supposée offre concurrente, votre prestation manquera de naturel.

Pour bluffer efficacement, vous devez rester mesuré. La meilleure technique pour être vraiment convaincant, c’est d’être convaincu vous-même. Comportez-vous comme si ce que vous racontez était réellement la vérité. Bluffer efficacement demande d’avoir des capacités d’acteurs. Ce n’est pas forcément évident au début, mais c’est une technique qui se travaille. Prendre des cours de théâtre ou jouer au poker avec vos amis peut vous aider à vous perfectionner.

Faire jouer la concurrence

Les pros de la négociation savent faire jouer la concurrence avec subtilité. Lorsque vous voyez que les tractations ont du mal à avancer, c’est un argument qui peut faire mouche. Pour l’utiliser au mieux, adopter un ton revendicatif en martelant : « Mais de toute façon votre concurrent fait la même chose pour tel prix » n’est pas forcément la meilleure solution. Mieux vaut rappeler subtilement au détour d’une phrase que vous avez vu une offre plus intéressante que celle qui vous est proposée et qu’il y a des chances que vous la préfériez. Le message passera de lui-même.

Agir comme si l’autre avait déjà accepté

Lors d’une négociation, l’avantage psychologique est important. Une technique pour le prendre et le conserver consiste à agir comme si l’autre avait déjà accepté votre demande. Comportez-vous comme si vous aviez déjà remporté la bataille et que vous étiez seulement en train de discuter de quelques détails. Concrètement, tout est une question de langage. Au lieu de dire : « Et si je vous le prends à 60 000 €, vous êtes d’accord ? », dites plutôt : « Allez 60 000 €, affaire conclue ».

Savoir dire « non » et partir

Négocier comme un pro, c’est aussi avoir conscience que toutes les affaires ne peuvent pas être conclues. Dans certains cas, mieux vaut ne pas faire affaire du tout que de conclure un marché qui vous soit défavorable. Lorsque vous voyez que la situation est bloquée et que vous n’obtiendrez pas gain de cause, n’ayez pas peur de dire « non » et de mettre fin à la discussion.

Inutile de claquer la porte. Expliquez simplement de façon courtoise à votre interlocuteur que ce qu’il vous propose ne vous convient pas et que, puisque toute entente est impossible, vous préférez en rester là. Non seulement cette technique vous permet de vous protéger, mais elle permet parfois de faire céder la résistance de l’autre et d’emporter l’affaire.

La négociation est une discipline accessible à tout le monde et pas seulement aux spécialistes du bagout. Elle demande seulement un peu de pratique et une méthode claire pour être menée à bien. Entraînez-vous aussi souvent que possible. Si vos premiers essais ne produisent pas les résultats escomptés, ne vous découragez pas. Pratiquez encore et encore, vous verrez rapidement votre niveau s’améliorer. Dans toutes vos tractations, n’oubliez jamais les principes qui permettent de négocier comme un pro :

  • fixez-vous une limite non-négociable,
  • maîtrisez vos émotions,
  • ne prenez que les chiffres en compte,
  • préparez votre négociation avec soin,
  • soyez à l’écoute,
  • visez la lune si vous voulez obtenir une étoile,
  • devenez un as du bluff,
  • faites jouer la concurrence au besoin,
  • agissez comme si vous aviez déjà gagné,
  • partez au bon moment.

8 astuces psychologiques pour économiser de l’argent

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economie-de-largentNous souhaitons tous réussir à économiser de l’argent.

Mais la bonne volonté ne suffit pas toujours.

Les occasions de dépenser sont nombreuses et notre cerveau nous joue des tours.

Pour épargner sans prise de tête, voici 8 astuces psychologiques pour économiser de l’argent à appliquer dès aujourd’hui !

Programmez un virement automatique

La pire manière d’économiser de l’argent est de faire un virement manuellement, chaque mois, sur votre compte épargne. Le principal risque d’opter pour cette méthode est tout simplement d’oublier de réaliser le virement. Notre quotidien est déjà suffisamment riche en informations à mémoriser, rien ne sert d’augmenter inutilement votre charge mentale. Économiser de l’argent ne doit pas devenir une source de stress permanente, sans quoi, vous risquez de finir par laisser tomber.

De plus, certains mois, la tentation de différer cette épargne peut être grande. Et à force de repousser le moment de prendre cet argent sur votre compte, vous finissez par le dépenser. Pour économiser de l’argent chaque mois sans même avoir à y penser, programmez simplement un virement automatique. Ainsi, cette opération ne sera plus une source de préoccupation et votre épargne grossira sans que vous vous en rendiez compte.

Ne consultez pas votre compte épargne !

Une autre astuce psychologique infaillible pour économiser de l’argent est de ne jamais consulter le compte sur lequel vous placez votre argent. La raison en est simple : tant que votre cerveau pensera à cet argent, la tentation de le dépenser sera présente. De façon plus ou moins consciente, vous continuerez de l’envisager comme une ressource disponible. Hors, le principe d’une épargne est justement de ne l’utiliser que pour investir, ou en cas d’urgence.

En vous abstenant de regarder le solde de votre matelas financier, vous trompez votre cerveau, car ce qu’il ne voit pas n’existe pas. Petit à petit, vous cesserez de penser à la somme dont vous disposez et vous n’aurez plus l’envie de puiser dedans pour régler certaines factures.

Votre esprit va s’activer pour trouver une autre solution. Pendant ce temps, le capital mis de côté continue de grandir tranquillement. Pour appliquer cette astuce, configurez l’application de suivi de votre banque pour n’afficher que le compte principal. Consultez uniquement les relevés qui lui sont rattachés et ignorez le reste.

Laissez un délai entre l’envie d’un achat et sa réalisation

Économiser de l’argent passe obligatoirement par la réduction de vos dépenses inutiles. Faute de quoi, il ne vous restera plus rien à mettre de côté. Une bonne astuce psychologique pour cela est de toujours prendre le temps de la réflexion avant un achat. Face aux multiples sollicitations auxquelles nous sommes exposés chaque jour, les tentations de faire un achat impulsif sont  nombreuses. Seulement, passé le plaisir des premiers instants, l’attrait du nouvel objet diminue fortement.

Pour éviter que ce genre de situation ne vienne grever votre budget, il existe un rituel très simple que vous pouvez mettre en place à chaque nouvelle envie. Lorsque vous envisagez d’acheter un bien de loisir, donnez-vous systématiquement un délai d’une semaine avant de l’acheter. Listez toutes les raisons qui vous poussent à le désirer.

Ensuite, demandez-vous à quoi va vraiment vous servir cet objet et cherchez parmi ceux que vous possédez déjà si un autre ne remplit pas déjà la même fonction. Enfin, interrogez-vous sur votre besoin réel. S’agit-il d’un besoin permanent ou ponctuel ? Et dans ce dernier cas, n’avez-vous pas la possibilité de louer le matériel ?

À la fin de votre délai de réflexion, faites le bilan et relisez la liste des raisons que vous aviez dressé au départ. Dans la grande majorité des cas, votre envie d’achat aura disparu et vous réaliserez que vous vivez parfaitement bien sans le gadget qui vous faisait tant envie.

Convertissez les prix en heures de travail

Pour moins dépenser, et donc économiser de l’argent, une autre astuce consiste à considéré l’effort demandé pour acquérir chaque objet. Ne considérez plus vos dépenses en termes de monnaie, mais de temps investi. Cette façon de penser changera durablement votre regard sur l’argent et vous aidera à faire vos achats avec davantage de sagesse.

Pour commencer, déterminez votre taux horaire net, c’est-à-dire la somme d’argent que vous percevez réellement pour chaque heure durant laquelle vous travaillez. Pour ce faire, divisez la case « net à payer » par le nombre d’heures que vous effectuez. Ensuite, à chaque fois que vous achetez un produit, convertissez son prix en temps de travail que cela représente.

Vous avez repéré une superbe veste, vendue 100 €. Si vous touchez un salaire horaire net de 10 € (soit un peu plus que le SMIC), ce vêtement représente 10 h de labeur. Voilà qui devrait vous amener à vous interroger sur votre réel besoin, et, in fine, à faire des économies substantielles.

Divisez la somme que vous voulez économiser en paliers

Lorsqu’on souhaite économiser de l’argent pour un projet et que la somme est importante, on peut se sentir découragé par l’ampleur de la tâche. Un billet de 50 € épargné peut sembler bien dérisoire, si vous avez besoin de réunir 800 ou 1 000 €. Cette situation peut devenir source de frustration et vous donner l’impression que la tâche est impossible à accomplir. Un découragement qui conduit fréquemment à l’abandon du projet initial.

Pour y remédier, la meilleure solution consiste à tromper votre cerveau. Notre esprit a du mal à aborder les grands nombres. Qu’à cela ne tienne ! Divisez votre objectif final en objectifs intermédiaires. Prenons un exemple concret. Imaginons que vous souhaitiez partir en vacances et que vous ayez besoin, pour cela, de 1 000 €. Vous disposez de 5 mois, soit 20 semaines, pour réunir cette somme. Cela vous donne un objectif de 50 € hebdomadaires ou 200 € mensuels à épargner. Vue sous cet angle, l’affaire semble déjà moins ardue. Cette astuce psychologique pour économiser de l’argent vous aidera dans de nombreuses situations.

Payez en liquide le plus souvent possible

Payer en liquide est l’une des astuces les plus efficaces pour moins dépenser. Quand vous effectuez un paiement dématérialisé, comme c’est le cas avec une carte bleue, un chèque ou un transfert bancaire, votre cerveau n’a pas réellement l’impression que l’argent sort de votre compte. Du coup, il est plus facile de se laisser entraîner à faire plus d’achats que ce prévu. Ce phénomène est amplifié lorsqu’il s’agit de petites sommes qui, une fois additionnées, finissent par représenter un montant conséquent.

La seule manière de reprendre le contrôle de vos sorties, c’est de payer en liquide chaque fois que vous le pouvez. Cela demande, certes, un peu d’organisation, mais les bénéfices pour vos finances ne sont pas négligeables. Voir la monnaie sortir physiquement de votre poche vous aide à prendre conscience de la valeur de ce que vous achetez. Cela vous incite davantage à la modération au moment de passer à la caisse.

Ne sortez pas toujours avec vos moyens de paiement

Cette astuce psychologique, pour économiser de l’argent peut sembler radicale pour certains, cependant, elle est d’une efficacité redoutable, en particulier pour les gros dépensiers. Grâce à elle, vous retrouverez la maîtrise de votre budget, à condition de vous tenir à une règle toute simple : ne pas avoir vos moyens de paiement (carte bancaire et chéquier) sur vous lorsque vous sortez.

Déterminez un budget pour chaque déplacement (70 € pour vos courses de la semaine, par exemple) et retirez la somme correspondante sans prendre un seul euro supplémentaire. Une technique qui permet d’éviter les tentations et les achats impulsifs. En agissant ainsi, vous économiserez de l’argent et apprendrez à faire avec les moyens dont vous disposez.

Économisez l’argent de vos petits plaisirs quotidiens

Nous avons tous de petits plaisirs auxquels nous cédons régulièrement : un café pris à la machine au bureau, une barre chocolaté pour combler un petit creux, un paquet de chips ou une bière le vendredi soir. Certes, pris isolément, ils ne sont pas très coûteux, quelques centimes ou quelques euro seulement. Mais une fois mises bout à bout, ces petites dépenses deviennent des sommes conséquentes.

Imaginons que vous buviez 3 café chaque jour à votre travail, à 0,8 € pièce. Cela représente 2,40 € par jour, 12 € par semaine et quelque 48 € par mois ! Si vous cumulez plusieurs habitudes similaires, ce sont plusieurs dizaines d’euro dépensées en pure perte.

Une astuce psychologique pour économiser de l’argent consiste à mettre votre monnaie dans une bourse ou une boîte dédiée, chaque fois que l’envie de céder vous vient. Utilisez une partie de la somme épargnée pour remplacer vos anciennes habitudes par d’autres, moins coûteuses (un paquet de 24 sachets de café à 2 € par exemple) ou passez-vous totalement. Vous serez surpris par la somme épargnée au moment d’ouvrir la boîte, à la fin de l’année !

Avec ces 8 astuces psychologiques pour économiser de l’argent, vous avez toutes les cartes en main pour épargner plus facilement et dépenser moins. Elles vous permettront de rationaliser vos dépenses, d’éviter les achats impulsifs et de mieux prendre conscience de la valeur de l’argent, tout en vous évitant de dilapider une épargne durement gagnée. Il ne vous reste qu’une chose à faire : passer à l’action !

15 métiers moins courants qui paient pourtant bien

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metiers-moins-courant-qui-paient.1jpgVous aussi, vous aimeriez trouver un métier qui paie bien.

Pourtant, quand vous listez les emplois bien payés, aucun ne vous plaît vraiment.

Rassurez-vous, la fonction de vos rêves existe, mais vous n’y avez juste pas encore pensé !

Dans cet article, nous allons vous aider à la trouver.

Découvrez dès maintenant15 métiers moins connus qui proposent une rémunération intéressante !

 1 – Mâcheur professionnel de chewing-gums

Rien que le titre vous donne probablement envie de rire. Pourtant, ce n’est pas une blague. Le métier de mâcheur professionnel de chewing-gums existe, et il paie bien !

Appelé initialement par le terme anglais « gumologist », le mâcheur professionnel de chewing-gums a pour fonction de tester les chewing-gums avant leur commercialisation.

Pour la modique somme de 5000 à 8000 euros par mois, le mâcheur professionnel de chewing-gums évalue tous les aspects du produit. Entre couleur, saveur, élasticité ou encore longévité, rien ne doit être laissé au hasard !

2 – Plongeur scaphandrier

Les paysages sous-marins sont des environnements merveilleux… sauf pour le plongeur scaphandrier ! En effet, loin de découvrir la beauté des mers, le plongeur scaphandrier plonge à plus de 50 mètres de profondeur pour analyser, construire et réparer les puits de forage.

Évidemment, ce métier physique et dangereux n’est pas des plus agréables, mais il paie bien ! En effet, on estime qu’un plongeur scaphandrier gagne environ 8000 euros par mois.

3 – Souscripteur

Vous n’avez jamais entendu ce mot ? C’est normal.

Le souscripteur est, en quelque sorte, le conseiller des compagnies d’assurance. Autrement dit, il aide les entreprises à accepter ou non de garantir un assuré en fonction des risques du dossier. Il conseille donc les assurances de manière à leur permettre de prendre les meilleures décisions.

Méconnu, il s’agit malgré tout d’un métier qui paie bien puisque le souscripteur est rémunéré environ 3500 à 7000 euros par mois.

4 – Responsable Brand content

Travaillant au sein d’une enseigne spécifique ou dans une agence , le responsable Brand content est un littéraire qui gagne bien sa vie.

Rémunéré entre 3400 et 6000 euros par mois, le responsable Brand content a pour mission de produire des contenus web, print ou vidéo de qualité dans l’objectif d’optimiser une marque. Pour faire simple, il doit mettre en avant cette dernière sans être trop publicitaire ; c’est un métier qui nécessite de travailler en toute subtilité !

5 – Testeur de jeux vidéo

Métier de rêve aux yeux de certains, le testeur de jeux vidéo doit malgré tout faire preuve de rigueur à toute épreuve.

Sa mission ? Essayer les jeux vidéo avant leur commercialisation et proposer des pistes d’amélioration. Ainsi, il doit repérer la moindre faille dans ce dernier.

Parfois accessible sans diplôme, testeur de jeux vidéo est un métier qui paie bien. En effet, il est possible de commencer au SMIC, mais le salaire peut rapidement monter avec l’expérience.

6 – Terminologue

Bénéficiant d’un Bac + 5, le terminologue traduit et étudie les évolutions de la langue française. Souvent spécialisé dans un domaine, il mène un travail aussi littéraire que technique.

Cet expert est bien rémunéré. Rien qu’en débutant, il perçoit une rémunération d’au moins 1800 euros par mois ! Le salaire augmente ensuite en fonction de l’expérience.

7 – CRM manager

Le CRM manager a pour mission de suivre et surtout de fidéliser les clients d’une entreprise. Ainsi, il analyse les besoins du marché et propose des solutions adéquates.

Doté d’un grand sens de l’écoute et de l’analyse, le CRM manager gagne entre 3000 et 7000 euros par mois. Ses qualités sont donc largement récompensées !

8 – Actuaire

Véritable génie des mathématiques, l’actuaire travaille pour les compagnies d’assurances. Au travers de calculs complexes, il chiffre les risques des différentes démarches de l’entreprise.

Bien entendu, ce métier demande indéniablement de la rigueur et plusieurs années d’étude. Actuaire reste cependant un métier qui paie bien. Ce dernier gagne entre 4300 et 8500 euros par mois.

9 – Consolideur

Travaillant généralement avec les plus grandes sociétés, le consolideur a pour mission d’uniformiser les comptes bancaires de ces dernières. Il conçoit ainsi un bilan financier précis de toutes les transactions de l’entreprise. Autrement dit, il est, en quelque sorte, le comptable des comptables !

Bien sûr, devenir consolideur nécessite de nombreuses connaissances mathématiques. Son métier n’est pas toujours facile. Cependant, le consolideur gagne très bien sa vie puisqu’il touche entre 5000 et 7500 euros par mois.

10 – Câlineur professionnel

Le titre vous interpelle probablement. Pourtant, ce métier n’a absolument rien de sexuel.

La câlineur professionnel propose tout simplement de la tendresse à ses clients. Il offre des câlins, en tout bien, tout honneur. Durant un laps de temps limité, le câlineur professionnel donne étreintes et caresses à ceux qui veulent prendre le temps de se relaxer.

Insolite, mais bénéficiant déjà d’un porte-feuille clients conséquent, le câlineur professionnel bénéficie d’une rémunération intéressante. En effet, il peut toucher près de 45 euros de l’heure, ce qui équivaut environ à 200 euros par jour !

11 – Nettoyeur de scènes criminelles

Il va de soi que le lieu d’un crime n’est pas ce qu’il y a de plus beau à voir. Les effusions de sang sont évidemment nombreuses. Elles horrifient la majorité des gens d’un simple regard.

Pourtant, il faut bien que quelqu’un prenne le temps de les nettoyer après que la police ait effectué son enquête. Cette mission revient au nettoyeur de scènes criminelles !

Le nettoyeur de scènes criminelles, comme son nom l’indique, fait le ménage… sur les scènes de crimes ! S’il faut avoir le cœur bien accroché pour effectuer cette tâche, le nettoyeur de scènes criminelles est financièrement bien récompensé. Il gagne entre 500 et 20 000 euros par prestation !

12 – Prosecteur

Non, on ne parle pas de prospecteur, mais bien de prosecteur. Si le terme ne vous dit rien, c’est normal. Ce métier est relativement rare et… un peu moins glamour ! Le prosecteur dissèque les corps d’humains ou d’animaux. Il assiste également parfois les dissections scolaires pendant les cours de science.

Le prosecteur doit donc avoir un grand sens de la précision, et un parfait équilibre mental. Qu’on se le dise, il n’est pas très facile de fouiller des cadavres toute la journée !

Accessible sans diplôme ni expérience, ce métier est pourtant bien payé. En effet, le prosecteur gagne environ 3400 euros par mois.

13 – Mannequin pieds

Quand on dit le mot « mannequin », on imagine toujours ces hommes et ces femmes aux profils parfaits qui défilent sur les podiums ou posent pour les magazines de mode. Pourtant, il existe aussi ce qu’on appelle les mannequins détails. Les mannequins pieds en font partie ! Ces derniers n’exercent leur métier que pour une seule partie du corps !

Ainsi, si vous pensez avoir des pieds dignes d’un spot publicitaire, n’hésitez pas à vous lancer. Sachez d’autant plus qu’un mannequin pied est bien rémunéré. Il peut parfois gagner jusqu’à 800 euros seulement pour un tournage vidéo ou un shooting photo !

Attention cependant, ce métier présente peu de débouchés. Il y a des milliers de candidats, et peu de place ! Ainsi, il sera nécessaire de se démarquer des autres.

14 – Embaumeur

L’embaumeur est celui qui conserve et rend un corps présentable avant un enterrement. Il doit alors laver, habiller, coiffer le cadavre, mais également utiliser divers outils pour en éviter sa putréfaction.

Vous l’aurez compris, le métier d’embaumeur n’est pas le plus joyeux ni le plus appétissant. Il demande un bon équilibre mental et de la précision. Cependant, un embaumeur ne connaît pas la crise. Il gagne environ 3500 euros par mois et sait qu’il aura toujours des clients !

15 – Goûteur de glaces

Terminons cette liste par quelque chose de plus sympa. Le goûteur de glaces a pour mission de tester les glaces avant leur commercialisation. Il doit ainsi en vérifier le goût et la texture pour permettre de vendre un produit parfait.

Avouons-le, quoi de plus agréable que de gagner sa vie en mangeant des crèmes glacées ? D’autant plus que le goûteur de glaces est très bien rémunéré. Il gagne environ 4500 euros par mois !

Évidemment, un tel métier n’est pas accessible à tous. Pour devenir goûteur de glaces, il faut nécessairement avoir un sens du goût extrêmement précis et développé. Exactement comme le testeur de parfums qui sent les odeurs, le goûteur de glaces perçoit les saveurs !

Se faire aider pour le dossier de retraite : les démarches à suivre !

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dossier-de-retraiteSe faire aider pour son dossier de retraite devient de plus en plus courant…

Et face à des obligations et des démarches toujours plus lourdes, on comprend l’essor de cette nouvelle tendance !

Afin de vous permettre un départ à la retraite dans les meilleures conditions, il est essentiel de prendre le temps de constituer son dossier de retraite !

Alors qu’il y a plus de 40 années de carrière à retracer, il faut parfois composer avec bien des déboires, quand une erreur peut entrainer de lourdes répercussions pour le reste de votre vie…

Ensemble, revenons sur les différentes démarches pour constituer votre dossier de retraite, seul, ou avec l’aide de professionnels !

Les chiffres de la retraite en France !

D’après les statistiques réalisées, en 2016, la France comptait pas moins de 17, 2 millions de retraités, dont 676 000 nouveaux retraités.

Pour cette même année, ce sont plus de 308 milliards d’euros versés au titre de la retraite (incluant les pensions de droit direct, ainsi que les pensions de droit dérivé).

Si certains retraités sont polypensionnés, les 5 régimes comportant le plus grand nombre de pensionnés sont :

– Le régime général, avec plus de 14 millions de retraités
– La MSA Salariés, avec plus de 2,5 millions de retraités
– La fonction publique de l’État, avec plus de 2,3 millions de retraités
– La MSA non salarié, avec plus d’1,4 million de retraités
– Le RSI Commerçat, avec plus de 1,2 million de retraités.

À la fin de l’année 2016, la pension moyenne française s’élevait à 1 532 euros bruts mensuels par retraité, pour tous régimes confondus !

En analysant de plus près les chiffres, on relève une inégalité par sexe :

– La retraite d’une femme est d’environ 1 320 euros
– La retraite d’un homme est d’environ 1 760 euros

Concernant l’âge moyen de départ à la retraite, profondément transformé depuis la réforme de 2010, toujours en 206, il est en moyenne de 61 ans et 10 mois.

Enfin à côté de ces moyennes rapportées, un nouveau phénomène inquiète de plus en plus : la précarité des jeunes retraités… Car en fin de carrière, alors que les charges de la vie courante demeurent les mêmes que lors de la vie active, de trop nombreux salariés composent avec moins de 900 euros de retraite par mois !

Aide pour dossier de retraite, pallier les erreurs qui se répètent…

Il est très fréquent -trop fréquent- de faire des erreurs quand on compose son dossier de retraite, que l’on prépare son départ à la retraite… Alors que le dossier est complet pour votre caisse d’assurance, on réalise avoir oublié de faire valoir des trimestres, des erreurs réalisées…

Pour vous aider à faire votre dossier de retraite dans les meilleures conditions, découvrez les erreurs classiques à éviter :

– La date de départ en retraite pour un taux plein : l’âge légal de départ à la retraite varie en fonction de l’année de naissance de chacun. Mais il faut aussi disposer du nombre de trimestres requis selon sa date de naissance, une erreur que font trop d’assurés dans le calcul de leur départ à la retraite !

Sachez que depuis le 1er janvier 2019, avec l’application du bonus-malus, il y a désormais une complexité supplémentaire pour choisir sa date de départ à la retraite optimale !

– Passer à côté d’une retraite progressive : sachez que chaque salarié âgé de 60 ans et ayant validé 150 trimestres peut demander, s’il le souhaite, une fraction de sa retraite, en continuant son activité à mi-temps, c’est ce que l’on appelle la retraite progressive, qui dans certains cas et projets de vie, s’avère une solution idéale à déployer !

– Des omissions dans le fil de vos carrières : c’est une erreur que les compagnies d’assurance rencontrent sans cesse, les dossiers mal remplis…

En apparence, cela donne lieu à une carrière complète, mais dans les faits, bien des choses sont oubliées, ce qui donne lieu à un mauvais calcul de la pension de retraite. Doublon d’activités, augmentation des indices de cotisation de votre entreprise, une faillite d’entreprise ou encore une prime versée, autant de points à prendre en compte dans votre dossier de retraite !

– Une mauvaise estimation du temps nécessaire pour les démarches : encore une erreur dans la préparation d’un dossier de retraire, une mauvaise estimation temporelle !

Certaines fois, les démarches liées à la demande de retraite peuvent s’avérer particulièrement longues. Il faut recontacter des anciens patrons, demander des documents auprès de la Caisse d’Assurances Maladie, composer avec le circuit administratif très long… Ne l’oubliez pas !

-Un départ en milieu de trimestre : encore une erreur courante dans la composition d’un dossier de retraite, choisir une mauvaise date pour la cessation de son activité.

Car n’oubliez pas, l’année de votre départ, seuls vos trimestres travaillés seront validés. S’arrêter en cours de trimestre, c’est ne pas le faire valider dans son dossier, et perdre à vie, un pourcentage dans sa pension de retraite.

Dossier de retraite, initier la demande de départ à la retraite !

Afin de faire valoir vos droits pour votre retraite, la première des choses à faire, c’est d’en faire la demande. Pour cela, chaque assuré est dans l’obligation de faire une demande auprès de sa caisse de retraite, afin de liquider ses droits et de pouvoir toucher ses pensions.

C’est à l’employé et non à l’employeur de prendre en charge ses démarches.
Sachez que le dossier de retraite doit être déposé entre 4 et 6 mois avant la date de départ souhaitée. Sachez également que votre dossier doit être complet, en vue d’être traité de manière optimale, contenir tous les justificatifs à fournir !

Le formulaire de demande de retraite est désormais simplement téléchargeable en ligne, sur le site de votre caisse de retraite.

Sachez toutefois qu’il est également possible d’en faire la demande par téléphone, ou lors d’un entretien avec l’organisme qui vous représente.

Pour le retourner, on vous conseille vivement d’opter pour le recommandé avec accusé réception, bien qu’il ne soit pas obligatoire, afin de garder une preuve des démarches effectuées !

Pour les fonctionnaires, c’est auprès de la direction du personnel de votre employeur que vous devrez demander votre dossier de retraite. C’est également à la direction du personnel que vous ferez parvenir votre dossier de retraite complété, comme il se doit.

Pour les artisans, les commerçants, les agriculteurs ainsi que les professionnels libéraux n’ayant pas exercé d’autres professions, il faut adresser la demande au régime de base et complémentaires.
Pour les fonctionnaires mono-affiliés, la demande de retraite enclenche automatiquement une liquidation de vos droits à la retraite additionnelle de la fonction publique RAFP.

Quelles sont les pièces pour constituer son dossier de retraite !

Pour composer votre dossier de retraite, vous devrez composer avec les obligations administratives en vigueur…

On vous demandera alors de fournir les pièces suivantes :

– Une pièce justifiant de votre identité
– Un relevé d’identité bancaire, pour le versement de votre pension de retraite
– Une copie de votre dernier avis d’imposition
– Une copie de vos derniers bulletins de soldes
– Une notification de cessation d’activité
– Une photocopie du livret de famille
– Les attestations Assedic, le cas échéant
– Les attestions de rachats de trimestres
– Les détails des indemnités journalières en cas d’arrêt maladies, pour la période des deux dernières années précédant la date de départ à la retraite
– En cas d’un départ à la retraite pour inaptitude : un certificat médical ainsi qu’une notification de rejet ou d’attribution de l’Allocation Adultes Handicapés
– En cas d’un départ à la retraite pour pénibilité : une notification de l’Assurance maladie ou de la Msa, ou autres types de justificatifs.
– Pour les anciens combattants, une carte de combattant, un état des services et un état signalétique

Des informations pour vous aider à composer votre dossier de retraite…

Avant de demander l’aide d’un professionnel pour composer votre dossier de retraite, vous pouvez bénéficier des dispositifs d’aides aux pré-retraités mis en place pour le gouvernement.

Qu’il s’agisse de vous aider à choisir l’âge idéal pour partir en retraite, ou vous donner une estimation la plus juste du montant de vos indemnités de retraite, au travers de solutions simples, vous pouvez obtenir de précieux renseignements :

– Un relevé individuel de situation (le RIS), ce document délivré dès l’âge de 35 ans, puis tous les 5 ans pour tous les assurés, vous permet de faire le point sur le nombre de trimestres travaillés, et le nombre de points de retraite cumulés jusqu’alors.
Vous pouvez faire la demande de votre RIS sur des sites web dédiés à la retraite, notamment !

– Un entretien individuel de retraite (l’EIR) : possible dès 45 ans, l’entretien individuel de retraite vous aide à préparer votre retraite dans les meilleures conditions. Vous êtes reçu par un conseiller en retraite qui vous aide à faire le bilan de votre situation, tout en évaluant les conséquences d’un départ à la retraite à la date de votre choix !

On recommande d’ailleurs, tout particulièrement, de demander un entretien individuel de retraite à l’aube de ses 55 ans, pour obtenir des informations concrètes à quelques années de votre départ à la retraite !

– L’estimation indicative globale (l’EIG): pour beaucoup, le départ à la retraite est retardé pour des raisons économiques et financières…

Afin d’évaluer au mieux votre situation, et pouvoir vous projeter dans la nouvelle vie à venir, sachez qu’à partir de 55 ans, tous les assurés reçoivent son EIG. Ce document permet de donner, à titre indicatif, le montant de la prestation de retraite dont vous pourrez bénéficier, en fonction de votre date de départ.

Lorsque vous recevrez ces documents, un conseil : prenez toujours le temps de vérifier l’exactitude des informations saisies.

En effet, quelques fois, des trimestres, des salaires, voir des périodes entières d’emplois peuvent ne pas figurer sur ces documents administratifs, ce qui engendre une baisse de votre pension de retraite. Il est donc essentiel, dans ce cas, de demander une rectification de votre dossier.

Ces démarches vous prendront certes du temps, et vous demanderont de fouiller dans bien des papiers, mais elles sont essentielles pour votre quotidien dans les années à venir, ne le perdez pas de vue !

Pourquoi se faire aider pour son dossier de retraite !

Fiche de paie, bulletin de chômage, contrat de travail (parfois pour des postes occupés bien des années auparavant), composer un dossier de retraite vous demande de rassembler une multitude de documents justificatifs, afin de faire valoir vos droits !

Si se faire accompagner par un professionnel pour préparer son dossier de retraite est un service payant, dans certains cas, cela semble être pourtant la meilleure des solutions…

Un professionnel, expert dans le domaine de la retraite, peut vous apporter son aide au travers de différents services :

– Vous assister dans le bilan pour reconstituer votre carrière
– Calculer le montant exact de votre future pension de retraite
– Évaluer la meilleure des dates pour partir en retraite
– Effectuer les démarches administratives qui s’imposent, en votre nom
– Faire valoir vos droits en cas de litige !

Si vous avez effectué votre carrière à l’étranger, si vous avez alterné entre phase d’activité et phase d’inactivité, ou encore que vous avez eu ce que l’on appelle une carrière multiple, soumise à différents régimes, l’assistance d’un professionnel, l’accompagnement d’un expert pour composer votre dossier de retraite s’avère alors particulièrement recommandée…

Se faire aider pour préparer sa retraite, clarifier un projet !

On fait appel à des médiateurs de retraite dans bien des cas différents…
Avant de parler de la composition d’un dossier de retraite, un expert dans ce domaine peut vous aider à clarifier votre situation et votre projet de cessation d’activité…

Si vous envisagez de partir plus tôt à la retraite que prévu, un conseiller pourra vous renseigner sur le montant le plus juste qui soit, des indemnités auxquelles vous aurez droit. Il pourra également, en énonçant votre projet de vie, en vérifier la faisabilité, et vous le déconseiller le cas échéant !

Certains d’entre vous souhaitent profiter de la retraite pour développer une nouvelle activité professionnelle, c’est d’ailleurs une tendance, venue des États-Unis qui s’invite de plus en plus dans notre Hexagone. Un conseiller en retraite peut alors vous aider à choisir le dispositif le plus adapté à vos envies, sur du cours et du long terme !

Conseiller retraite : qui contacter ?

Afin d’être aidé pour votre dossier de retraite, vous pouvez soit vous rapprocher du conseiller retraite de votre caisse de retraite, soit vous rapprocher d’un cabinet privé.
Expert dans le domaine de la retraite, ce professionnel vous aide à préparer votre nouvelle vie, dans les meilleures conditions.

Que vous choisissiez un service public ou privé, vous aurez droit à un accompagnement personnalisé, aussi bien pour préparer votre retraite, qu’au cours de cette dernière (pour obtenir des renseignements, concernant la pension de réversion ou encore l’aide et le maintien à domicile, notamment !).

Litige dans le dossier de retraite, que faire ?

Il peut malheureusement arriver que vous soyez en profond désaccord avec votre caisse de retraite… Durée des cotisations, périodes prises en considération dans votre dossier de retraite, calcul de votre pension ou encore date de départ, autant de points qui peuvent entraîner de profonds désaccords, puis des litiges avec votre caisse de retraite…

Si malgré votre bonne volonté et vos différents échanges avec votre caisse, vous ne parvenez pas à trouver des solutions, sachez qu’il existe des procédures de médiation, de conciliation et de contentieux en vue de résoudre le problème et de vous permettre un départ à la retraite dans les meilleures conditions !

– Le recours à l’amiable via une commission de recours : en cas de désaccord, vous êtes en droit de demander la commission de recours. Pour cela, l’organisme dispose d’un délai d’un mois pour prendre sa décision. Vous ne serez pas convoqué à cette commission. Sans réponse dans un délai d’un mois, il faut considérer que la demande a été rejetée !

– Le médiateur en cas de rejet : si votre demande est rejetée par la commission du recours amiable, vous êtes en droit de saisir le médiateur de l’Assurance Retraite, une démarche totalement gratuite !

15 jours après réception de votre dossier, ce professionnel de la retraite vous fait savoir si votre demande est recevable ou non. S’il accepte de traiter votre dossier, il dispose d’un délai de 2 mois pour examiner le dossier et proposer les décisions qui s’imposent (qui seront finalisées par la Carsat).

– Le tribunal des affaires de la Sécurité Sociale : dans un délai de 2 mois suivant la réception de l’avis de la commission, toute personne qui le souhaite est en droit de saisir le tribunal des affaires de Sécurité Sociale.

Pour cela, on adresse une demande par courrier, et ce même si on a déjà saisi un médiateur ! Vous serez ensuite convoqué, 15 jours avant la date de parution devant le tribunal, à laquelle vous pouvez choisir d’être représenté par un avocat ou non. La décision vous est ensuite notifiée par lettre recommandée, dans un délai de 15 jours suivant le jugement !

Je paye entre 6000 et 10 000 euros d’impôts sur le revenus: comment en payer moins ?

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payer-moins-impot-revenuL’impôt sur le revenu est la partie de votre plus-value que l’état prélève chaque mois, lorsque vous payez entre 6000 et 10 000 euros d’impôt sur le revenu, il est normal de s’en inquiéter.

Il existe des moyens légaux pour vous permettre de réduire votre impôt sur le revenu, pour cela deux méthodes sont généralement observables.

Nous avons la défiscalisation qui est un moyen que vous pouvez utiliser pour réduire vos charges fiscales grâce des exonérations ciblées et ainsi payer moins d’impôt sur le revenu.

Ces exonérations sont très clairement définies par la loi fiscale, et peuvent ne pas être directement liées à votre activité principale.

Il y a ensuite les réductions fiscales qui sont des dispositions légales généralement liées à votre activité principale et qui vous permettent d’éviter de payer entre 6000 et 10 000 euros d’impôt sur le revenu. Bien qu’il en existe de nombreuses, nous nous sommes proposé de vous faire la liste d’une dizaine d’entre elles.

Faire de dons d’utilité public

Pour un organisme d’aide gratuite aux personnes en difficulté, jusqu’à 531 euros, 75 % de déduction et une réduction maximale de 399 €, pour 2017, pour 2018, jusqu’à 537 €, avec une réduction maximale de 403 €, au-delà de ce plafond, 66 % avec 20 % de réduction maximale du revenu imposable.

Le prélèvement à la source ne remet aucunement en cause les réductions d’impôt pour les dons versés en 2018, les dons devront simplement être indiqués lors de la déclaration d’impôt en 2019.Vous payez entre 4000, 5000, 6000 ou même 10 000 et 20 000 euros d’impôts sur le revenu, alors vous pouvez diminuer vos impôts en faisant des dons en liquide (espèces, virements, chèques) ou en titre (titres, actions, fonds).

En effet, lorsqu’ils concernent un organisme d’intérêt général ou d’utilité publique, 66 % du don est déductible des impôts, plus une réduction maximale de 20 % du revenu imposable.

Le démembrement

Cette technique se base sur le principe double de la propriété d’un bien, en effet, la propriété d’un bien confère deux droits : le droit de la posséder (la nue-propriété) et celui de l’utiliser (l’usufruit). L’idée est d’acquérir un appartement puis d’en donner l’usufruit à un organisme pendant une durée limitée.

Ainsi, vous bénéficierez d’une absence d’ISF sur ce capital et éviterez les impôts en l’absence de revenus et environ 40 % de baisse à l’achat, soit la valeur des loyers que vous laissez pendant quinze ans. À l’échéance, vous la récupérez sans impôt avec une plus-value annuelle d’environ 3,5 % hors valorisation du bien.

Une autre solution efficace pour ne plus payer entre 6000 et 10 000 euros d’impôt sur le revenu est de faire une donation d’usufruit temporaire (dix ans) d’un actif immobilier loué. Cette astuce est légale si cette opération est bien justifiée(maison de retraite pour un parent, frais d’étudiant, etc.).

Acquérir des parts dans une entreprise de presse

Ces investissements bénéficient d’une réduction d’impôtsur le revenu à certaines conditions (BOI-IR-RICI-370 du 30 juin 2017).

La souscription doit être réalisée entre le 19 avril 2015 et le 31 décembre 2019, le contribuable doit être domicilié fiscalement en France, le souscripteur doit conserver ses titres jusqu’au 31 décembre de la 5e année suivant la souscription.

La société de presse doit être soumise à l’IS, le journal doit être consacré exclusivement à l’information politique et générale ou qui exploite un service de presse en ligne, la publication doit être de longue périodicité, etc.

Une réduction de 30 % des sommes versés, plafonnés à 5 000 € pour les célibataires et 10 000 € pour les couples soumis à imposition commune. Elle est de 50 % du montant de la souscription, dans les mêmes limites, lorsque la société bénéficiaire a le statut d’entreprise solidaire de presse d’information.

Souscrire à un plan d’épargne retraite

Ils vous offrent des avantages fiscaux surtout pour vous éviter de payer entre 6000 et 10 000 euros d’impôt sur le revenu. Avec un PERP (plan d’épargne retraite populaire), les cotisations sont déductibles de l’impôt sur le revenu pour 10 % des revenus de l’activité professionnelle ou du plafond annuel de la Sécurité sociale.

Le contrat Madelin comme le régime Préfon (retraites des fonctionnaires), permet une déduction des sommes versées de l’impôt sur le revenu à hauteur de 10 % des bénéfices réalisés et de huit fois le plafond annuel de la Sécurité sociale.Si vous n’avez pas utilisé totalement le montant de votre déduction d’une année, son solde est reportable l’année suivante et dans les trois années qui suivent.

Prendre des parts dans une start-up

L’acquisition du capital d’une start-up ou de votre propre entreprise bénéficie d’une réduction d’impôt de 18 % pour un plafond de 50 000 € pour les célibataires et à 100 000 € pour les couples soumis à imposition commune. De manière exceptionnelle, le taux de réduction des impôts a augmenté de 18 % à 25 % pour toutes les souscriptions effectuées entre le 1er janvier et le 31 décembre 2018.

Pour éviter de payer entre 6000 et 10 000 euros d’impôt sur le revenu, vous pouvez investir soit à la constitution ou lors d’une augmentation de capital de la société. Ceci étant, ces réductions d’impôt sont susceptibles d’être remises en cause en cas de cession des titres avant l’expiration de la cinquième année à compter de votre souscription.

Les biens immobiliers défiscalisés

Les lois de défiscalisation immobilière permettant de réduire le taux d’imposition sur le revenu, idéale pour ceux qui paie entre 6000 et 10 000 euros d’impôt sur le revenu et qui souhaitent le réduire.

Prolongée jusqu’en 2021, la loi Pinel permet une déduction plafonnée à 21 % du prix de deux logements maximum par an pour un investissement total de 300 000 €. Cette réduction d’impôt s’étale sur 6, 9voire 12 ans, mais le logement doit être BBC (bâtiment basse consommation) pour en bénéficier.

Pour l’immobilier meublé, la loi Bouvard vous accorde 11 % de réduction d’impôts, en LMNP (loueur meublé non professionnel) et la possibilité vous est offerte de récupérer la TVA.

En passant un conventionnement avec l’Anah, la déduction fiscale sera de 15 à 70 % voire 85 % pour un bien immobilier solidaire et sécurisée avec le dispositif Louer abordable entré en vigueur en février 2017.

Vous devez louer votre logement pendant 6 ans (9 ans en cas d’aides aux travaux) à un prix abordable et à des familles modestes.

L’en capsulage

Grâce à cette technique, au lieu de payer entre 6000 et 10 000 euros d’impôt sur le revenu, vous pourriez payer moins, le redevable n’ayant aucun revenu au titre d’une année ne paiera aucun ISF (impôt sur la fortune) l’année suivante. Elle consiste à mettre votre patrimoine soit dans une holding assujettie à l’impôt sur les sociétés que vous contrôlez vous-même, soit au sein d’un produit d’assurances-vie.

Pour cela, le total de l’ISF en 2017, l’impôt sur le revenu 2016, les prélèvements sociaux sur le revenu 2016 ne doivent pas dépasser 75 % des revenus 2016. Si le montant de ce revenu est nul, l’impôt aussi.Après huit ans, la fiscalité de l’assurance-vie par apport à l’impôt sur le revenu est très intéressante.

L’encapsulage est fortement menacé, puisque désormais les revenus versés à sa propre holding sont plafonnés. Mais l’administration fiscale doit prouver le tort du redevable.

Effectuer des travaux d’économie d’énergie

Depuis septembre 2014, le crédit d’impôt développement durable (CIDD) a été tout simplement remplacé par le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). Ce crédit d’impôt permet une déduction des impôts d’une partie des dépenses de rénovation énergétique réalisées dans une résidence principale achevée depuis 3 ans au moins.

Cette déduction s’élève à 30 % du montant des dépenses plafonné à 8 000 € pour un célibataire et à 16 000 € pour un couple. À partir de janvier 2019, le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) sera transformé en prime versée dès l’achèvement des travaux réalisés par une entreprise certifiée RGE (reconnu garant de l’environnement).

S’attacher les services d’un salarié à domicile

Pour diminuer votre taux d’imposition si vous payez entre 6000 et 10 000 euros d’impôt sur le revenu, un salarié à domicile vous sera très bénéfique en ce sens que les emplois à domicile payés par leurs employeurs, ou par une structure agréée, bénéficient d’un crédit d’impôt.

Ils s’élèvent à 50 % des dépenses supportées au cours de l’année, et concernent le ménage, l’assistance à domicile aux personnes âgées ou handicapées, le soutien scolaire, les petits travaux de jardinage, la garde d’enfants…

Cependant,ces dépenses annuelles sont plafonnées 12 000 € et 20 000 € pour les personnes invalides ou ayant à charge une personne invalide. Les salaires peuvent être payés par des chèques emploi-service universels et bénéficier de la réduction d’impôt dans les mêmes conditions.

Faire un investissement dans un FIP ou dans un FCPI

Les avantages fiscaux d’un FCPI sont parfaitement cumulables avec ceux de la défiscalisation du FIP.

Pour diminuer vos taxes alors que vous payez entre 6000 et 10 000 euros d’impôt sur le revenu, investir dans un FIP (fonds d’investissement de proximité) ou encore un FCPI (fonds commun de placement dans l’innovation) est une bonne solution.

Elle permet de réduire ses impôts de 18 % de la somme investie, la réduction d’impôt obtenue grâce à cet investissement est limitée à 2 160 € par personne (4 320 € par couple).

Cependant, vous êtes tenu de conserver vos parts pendant au moins cinq ans à compter de la souscription, au qu’elle cas l’avantage fiscal sera perdu et vous serez obligé de rembourser la réduction d’impôt.