Pour commencer, une micro-entreprise est une entreprise occupant au maximum 10 personnes. Elle a généralement un chiffre d’affaires annuel ou un total de bilan ne dépassant pas de deux millions d’euros. Autrement dit, la micro-entreprise est une administration ultra simplifiée permettant aux entrepreneurs individuels d’exercer leurs activités avec moins de factices et de difficulté.
Pour pouvoir bénéficier de ce régime ultrasimplifié, il y existe des plafonds annuels de chiffre d’affaires à respecter. Notamment en 2013 et en 2014, le plafond de CA pour les activités de vente de marchandises est de 81 500 € et 32 600 € pour les prestations de services.
La micro-entreprise : c’est pour qui?
Nombreuses activités ne peuvent pas bénéficier de ce régime de micro-entreprise : les organismes sans but lucratif, les investigateurs et agents immobiliers, les opérations de location de matériels ou biens de consommation durables, sauf si elles représentent un caractère secondaire, les activités sur les échanges financiers (trading, devises…). Avec un chiffre d’affaires dont le plafond est fixé par l’État, ce régime est ordinairement destiné aux personnes salariées qui désirent constituer un revenu secondaire et exercer une activité en plus de leur emploi.
Habituellement, la micro-entreprise est un régime choisi par un entrepreneur qui commence son activité à titre d’essai, histoire de voir sa viabilité à long terme. Une fois que le développement et la rentabilité de l’activité est envisageables, l’entrepreneur peut transformer son statut et ouvrir une SARL, une SA ou une association…
À savoir…
Il faut savoir primordialement que la micro-entreprise n’est pas une forme sociale d’entreprise, mais plutôt un régime fiscal.
Une micro-entreprise est de type autoentreprise, une entreprise individuelle ou une entreprise Unipersonnelle à responsabilité limitée. Mais habituellement, il s’agit d’une entreprise individuelle. Avec un chiffre d’affaires plafonné, le dirigeant est généralement non-salarié, sauf pour certains statuts comme l’EURL. Par contre, il est adopté salarié si le gérant est une tierce personne.
Les démarches à suivre pour la création d’une micro-entreprise de succès
Pour la création d’une micro-entreprise, voici quelques conseils :
L’envie de créer nait d’une idée et de besoins divers, seulement, cela ne suffit pas pour créer une micro-entreprise. L’idée est considérablement une étape incontournable du fait qu’elle permet de définir les objectifs, les produits et les services à proposer aux clients. En revanche, certaines étapes sont également très importantes :
1-Choisir l’activité qu’on va faire
Cette première étape est souvent celle qui ralentit la détermination de certaines personnes disposant le rêve de créer sa propre affaire. C’est vrai, avoir autant d’envies d’arriver aux fins sans pour autant connaître l’activité à exercer n’est pas très évident, et non plus très prometteur… pour dire vrai, ne soyons pas essayés à chercher loin : soit on crée une entreprise traditionnelle, semblable à celles qui sont déjà, soit on puise dans nos capacités et dans nos passions afin de trouver une idée pour pencher une nouvelle activité n’existant pas encore.
2-Avoir les qualités d’un bon entrepreneur
Pour être un bon gérant et un bon porteur de projet, il faut avoir le sens de responsabilités, la persévérance et l’optimisme, la tolérance à l’incertitude, la capacité d’écoute et d’apprentissage, le sens du commerce, les qualités de gestionnaire, l’imagination et l’audace.
3-Choisir les bons collaborateurs
Pour envisager la réussite de votre micro-entreprise, il est mieux de travailler avec des personnes expérimentées et qui sont très compétentes.
4-Faire l’étude de la concurrence
Cette étape consiste à faire l’étude des offres déjà existantes sur le marché, cette étape est considérablement essentielle et permet d’évaluer la viabilité du projet.
5-L’analyse financière
En évaluant les besoins des capitaux sur plusieurs années, l’analyse financière aide à évaluer la faisabilité du projet.
6- Établir un business plan
Cela vous permet de voir en toute exactitude ce que vous faites. C’est une carte qui vous indiquera le chemin à suivre.
7-Trouver des financements
Pour le financement, il peut s’agir d’un apport personnel. En cas de manque de budgets, il y a des solutions de prêts à taux zéro, destinées pour les entrepreneurs qui désirent se mettre à son compte.
8-Trouver un local où vous pouvez exercer votre activité
L’emplacement est l’un des critères les plus importants pour franchir la porte du succès. Pour choisir la bonne place, il est nécessaire d’évaluer le nombre de passants par jour sur la rue prospectée. Il est aussi indispensable de s’informer sur le profil des habitants aux voisinages : niveau social, provenance, âge, métier… Aussi, il est plus qu’important de savoir le nombre d’entreprises aux alentours qui exerce la même activité que vous.
Il existe des centres de location de bureaux mois après mois comme les centres d’affaires proposés par Regus spécialement conçu pour les pépinières ou incubateurs de startups ou encore la colocation d’entreprise, etc.
9-Faire la déclaration de l’activité
Après avoir effectué ces trois étapes précédentes, il faut ensuite faire la déclaration de l’activité. Pour cela, il est excellent de venir auprès du centre de Formalités des entreprises. Habituellement, c’est la chambre de commerce qui s’en charge.
10-Il ne faut pas oublier de renseigner sur :
- Le lieu de votre activité : département et ville
- Votre identité complète : nom, prénom, date de naissance, numéro de la carte d’identité…
- Le type d’activité que vous souhaitez effectuer
11-Remplir les documents obligatoires
Les documents nécessaires pour l’inscription à la chambre de commerce :
- À envoyer communément par la poste et en recommandé, les documents essentiels sont :
- Une déclaration du conjoint si le fondateur est déjà marié. Ce document est à demander auprès du centre de formalité des Entreprises.
- Une attestation de domiciliation. Celui-ci est également à récupérer auprès du centre de formalité des Entreprises.
- Une copie de la taxe foncière si vous êtes propriétaire du local, ou une copie de quittance EDF si vous êtes locataire.
- Une copie recto-verso de votre carte d’identité ou de votre passeport.
- Une copie de votre livret de famille.
- Une lettre de votre part, certifiant ne pas avoir été détenu.
- Un chèque à l’ordre du Greffe du tribunal de commerce. Le montant exact est à demander à votre CFE.
12- Votre inscription auprès de la chambre de commerce
Il est mieux de s’inscrire auprès du centre de formalité des Entreprises le plus proche de chez vous.
En espérant que ces conseils vous donneront un bon point de départ pour la création de votre micro-entreprise !
Maurel Archange a écrit
Merci pour ces conseils. J’ai toujours voulu créer une entreprise personelle et je suis content de trouver des informations utiles sur ton blog. Comme tu le dis, le plus difficille reste de trouver une idée qui va bien marcher. Maintenant que j’ai une idée des étapes à suivre, je peux commencer à mettre un plan en place…
Maurel Archange