Tout le monde peut devenir rentier de l’immobilier ou d’un autre secteur, à condition de savoir ce que l’on fait et de s’attendre à tout avec de solides stratégies. Pour les plus risquées, vos prévisions devront être fortes de logique, sans quoi vous n’en sortirez pas.
L’immobilier s’avère être le terrain le plus sur et le placement le plus porteur du moment.
Vous avez le choix entre différents parcs immobiliers. Vous pouvez d’ailleurs avoir recours à des financements privés si vous vous voulez commencer tout de suite avec peu de valeurs nettes ou si vous voulez du haut standing mais que vous manquez de fonds.
Mais pour qu’un investissement réussisse, il vous faudra quand même une bonne motivation et des besoins précis pour orienter vos choix. Essayez de découvrir alors pourquoi vous êtes prêt à vous engager dans cette voie : est-ce pour gagner des revenus supplémentaires pour utilisation au quotidien, ou pour épargner en vue de la retraite, pour agrandir votre patrimoine, pour simplement devenir rentier immobilier ou s’agit-il d’une tout autre raison. Les types d’investissements qui vous conviennent dépendent de ces réponses.
Déterminez à combien s’élève votre budget et combien allez-vous emprunter si vous souhaiter profiter de l’effet de levier. Les deux vont du coup former votre fonds d’investissement. Et à combien estimez-vous alors les revenus que vous espérez gagner et dont vous aurez besoin pour pouvoir réaliser vos projets. Selon toutes ces indications, voici des alternatives qui peuvent coller à vos mesures.
Box/ garages/ parking
Pour commencer en douceur vos investissements si vous êtes un vrai débutant, vous pouvez vous lancer dans la location de l’un de ces trois types : box, garage ou parking. Il s’agit de petits espaces qui sont pourtant très demandés. Leurs prix peuvent être très élevés à certains endroits, une garantie sans doute de leur rentabilité, mais en général c’est à portée des intéressés et des budgets modestes.
Ils sont en passe de gérer mensuellement des rendements moyens, mais stables grâce à leur location. Pour ceux qui en ont la possibilité d’ailleurs, ils peuvent faire leurs achats par lots. Ainsi, les revenus seront multipliés. Bien sûr, cela exigera un peu plus de temps pour la gestion. Néanmoins, un seul box ou parking ou garage ne vous prendra que deux à trois heures tous les mois, le lot vous fera alors tout au plus deux à trois jours. Vous aurez juste à encaisser vos dus, à préparer des contrats pour les nouveaux et régler les expulsions pour ceux qui ne payent pas. À cela s’ajoute la recherche de nouveaux locataires quand d’autres partent et à la recherche de nouveaux box ou parking ou garages quand vous allez étendre vos investissements.
Premièrement, vous devez vous rendre sur Internet pour rechercher les meilleures offres et faire des comparaisons. Oui, la toile est maintenant le terrain convenable où toute communication peut désormais se faire. Ensuite, vous multiplierez autant que nécessaire le nombre de visites de lieux pour trouver la perle rare. Aucune limite ne vous est imposée.
Vous devez, lors de ces visites, vérifier: la sécurité, l’éclairage, les dimensions, l’orientation et l’emplacement par rapport au voisinage immédiat entre autres, le niveau d’étage si à l’intérieur. Ces points sont importants, car constituent les principaux attraits. Par exemple, le type de voiture qui peut se garer dans votre parking ou garage dépend des dimensions de celui-ci. Un parking se trouvant près des commodités comme un garage se trouvant près d’un moyen de transport, avion, métro ou bus, serait parmi les plus intéressants.
Puis, vous passez à la signature de l’acte de vente. Comme pour d’autres biens immobiliers, vous pouvez rédiger l’acte de vente devant le notaire ou faire un compromis de vente sous seing privé qu’un notaire doit quand même approuvé. Vous devez vous acquitter du frais du notaire, qui était revu légèrement à la baisse depuis le 01 Septembre 2016. Vous trouverez en ligne de nombreux sites d’estimations globales de ce frais et il se peut que le vendeur y ait participé aussi, mais c’est le notaire lui-même qui pourra vous donner les détails. Vous aurez également l’impôt foncier à payer et la TVA après quand vous commencez la location.
À vous maintenant de publier vos annonces de recherche de locataires. Une fois que vous en avez trouvé, exigez de lui une certaine délicatesse sans que vous le lui demandiez directement. Seulement, si vous ne le trouvez pas courtois, préférez dire non, car c’est peut-être du genre à ne pas payer. Les locataires, on peut les trouver rapidement. Définissez alors un contrat de location précis avec des conditions claires, notamment pour le délai de virement du loyer. Sachez que les procédures d’expulsion sont simplifiées pour ces types d’immobilier au cas où vous rencontreriez des problèmes de non-paiements répétés, mais il faut juste veiller à ne pas perdre trop de temps et donc d’argent entre le moment ou l’ancien locataire et le nouveau arrive.
Sur ces petits espaces, vous n’aurez presque pas d’entretien à faire. Seules les portes des box et garages risquent de s’user à la longue. Les frais de réparation seront moindres, car admises en déduction. Vous pouvez quand même faire des rénovations pour vos propres frais, comme du bétonnage d’intérieur par exemple, un travail qui se fait avec l’accord de votre locataire.
Bon nombre de jeunes se sont investis dans ce domaine et maintenant on peut les appeler rentiers. Ils consacrent d’ailleurs des blogs qui racontent leur périple, où vous pourrez trouver de précieux conseils.
Programmes neufs
Plusieurs agences professionnelles travaillent maintenant dans ce domaine qui a fait d’énormes bonds depuis quelques années. C’est devenu la tendance actuelle, ce qui fait que le secteur soit porteur et que le marché ait explosé. Vous avez raison d’opter pour ce dernier. D’ailleurs, plusieurs lois favorisent les investissements dans le neuf, à savoir la loi Pinel et la loi Censi-Bouvard. Ces lois vous permettront surtout de bénéficier d’importantes réductions d’impôts, allant jusqu’à 100 %, à condition que le bien en question soit éligible.
Et même si vous manquez de fonds alors que vous voulez vous lancer le plus tôt possible, les financements privés sont presque toujours assurés quand il s’agit de programmes neufs. Vous pouvez également obtenir un taux élevé et même jusqu’à 100 % de crédit, qui couvrira alors la totalité du prix d’achat. Seuls certains frais resteront à votre charge.
Le processus d’achat est plus ou moins le même que celui des petits espaces, détaillés plus haut. Et dès que la construction est terminée, vous pouvez commencer la recherche de locataires. Les nécessités administratives sont un peu plus complexes, qu’il serait préférable de faire appel à un professionnel si vous manquez de temps et de compétences pour les travailler efficacement. Vous commencez le remboursement de l’emprunt dès que vous percevez vos premiers loyers et parallèlement empocher les bénéfices.
Durant toute la durée de la construction, vous êtes exemptés de toute responsabilité, mis à part la réglementation administrative de l’achat. Le promoteur immobilier se chargera de tout. À la réception des travaux, vous aurez à constater l’état de l’œuvre pour voir s’il correspond au contrat. C’est alors le moment de faire des réserves que le promoteur doit aussi régler. Trois garanties vous protègent en fait jusqu’à 10 ans à partir de là.
- La garantie des vices ou non-conformités apparents s’applique à la livraison.
- La garantie biennale ou de bon fonctionnement traite les failles des équipements, indépendamment du gros œuvre.
- La garantie décennale suit avec les vices cachés qui peuvent ébranler la solidité et l’intégrité de la construction. Elle concerne en d’autres termes tout ce qui empêche cette dernière de remplir correctement sa fonction première.
À ce stade, on peut dire que vous avez réalisé votre rêve de devenir rentier immobilier. La première fois, cela va sembler complexe, mais une fois que vous aurez compris les rouages, vous voudriez sûrement tout quitter pour vous y consacrer. Plus tard, vous pourrez devenir assez riche pour ressembler au cliché qu’on a des rentiers : préparer des stratégies, faire des achats et attendre que ça produise des résultats.
Société de Placement Immobilier (SCPI)
La SCPI figure encore en tête des placements privilégiés des Français. Elle gagne aussi en notoriété si l’on ne tient compte de son âge. Effectivement, l’initiative est née en 1960. Son accessibilité et ses résultats des dernières années sont largement séduisants pour donner envie aux adeptes d’autres placements.
En intégrant un SCPI, vous devenez actionnaire dans une construction immobilière et vous touchez des dividendes avoisinant les 6 % des bénéfices de loyer. Vous n’avez pas à vous occuper d’aucune responsabilité, tout revient à la société de gestion. Il s’agit d’un investissement à long terme, de 8 ans minimum. En tant qu’associé, vous ne payez pas d’impôts sur votre part de dividende, mais sur votre quote-part de revenus locatifs et financiers. Mais il faut savoir que vous êtes le propriétaire des biens (bureaux, commerces, logements), celui qui en assure l’entretien, la location et autre via la société de gestion.
Sans contrainte au début, des limites sont quand même appliquées, comme l’impossibilité d’une sortie sans contrepartie et le non garanti du rachat des parts. Concernant ce dernier cas, il est possible que vous perdiez du capital ou au contraire, vous en gagnez, puisque l’état du marché de l’immobilier est connu pour être très variable. Mais quand l’investissement réussit, les 6 % sont vraiment beaucoup pour un seul investissement.
Comme tous les autres investissements, vous pouvez faire des emprunts. Mais si jamais les rendements des parts achetés avec ces crédits n’ont pas dépassé le coût de ces derniers, vous en payez le prix, précisément la différence. C’est-à-dire que vous sortiez perdant. On peut dire qu’il y a un risque véritable pour ce genre d’investissement. Mais il faut savoir que selon les statistiques, ces échecs sont exceptionnels. Ce sont simplement des protections de la société de gestion, mais en fin de compte, le cas ne se présente presque pas, sauf en cas de problème majeur.
À la fin du contrat, vous êtes en possession d’un patrimoine de plus. Beaucoup de ménages choisissent d’ailleurs ce chemin pour acquérir leur résidence principale en commençant par être rentier. Vous pouvez devenir rentier immobilier via d’autres formes d’investissements, mais ces trois exemples sont les meilleurs du marché actuellement. Nous vous encourageons toutefois à faire des recherches pour en découvrir d’autres.
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