Travailler à son compte et devenir son propre patron, c’est maintenant le défi du troisième millénaire pour une grande majorité.
On cherche un peu plus de liberté, ou plutôt à s’éloigner de la pression continuelle en entreprise et du rythme effréné auquel est soumis notre quotidien.
Qui ne trouverait pas plus épanouissant de pouvoir disposer d’horaires de travail plus souples et de pouvoir souffler un peu quand on est fatigué ?
Cela offre un grand confort moral, et pour beaucoup, ça doit rendre plus productif d’être son propre patron. Ainsi, on se rendra mieux compte à quoi auraient servi toutes nos heures de travail, car il est évident qu’on rentre bredouille au moment de quitter une entreprise, mis à part bien sur la valeur de l’expérience qu’on y aurait gagnée. Tout ce qui a été bâti par nos efforts reste la propriété de l’entreprise alors que si on est son propre patron, on profite de tout ce qu’on a gagné, car on le fait tout simplement pour soi-même et pour sa famille. Il a de nombreuses autres raisons de vouloir se partir à son compte…
L’enjeu est énorme puisque le contexte économique n’est pas aussi favorable qu’on ne le prétend. Par ailleurs, beaucoup de gens partent de rien, ou presque. Or, la lourdeur des charges n’est pas donnée pour quelqu’un qui veut travailler à son compte et démarrer son entreprise. Après, ces personnes mentionnées devront immédiatement faire face à la concurrence de grandes entreprises.
Se mettre à son compte pour devenir travailleur indépendant, freelance ou auto entrepreneur, implique par ailleurs une grande responsabilité puisqu’on devrait tout faire tout seul, sauf si on est déjà bien équipé financièrement pour créer une petite ou moyenne société, ou en racheter. Les échecs seront dans ce premier cas le fardeau de deux seules épaules, tout comme les victoires seront uniquement les vôtres.
Néanmoins, les formalités administratives pour l’obtention du statut d’auto entrepreneur, ou de travailleur indépendant, sont de plus en plus simplifiées, concrètement. Cette activité indépendante, on peut l’exercer parallèlement à leur emploi au début, à vous de suivre les évolutions afin de connaître quand il serait temps de quitter pour de bon son travail pour s’adonner entièrement à la nouvelle activité. On projette même que les prélèvements obligatoires, où figurent notamment les charges sociales et fiscales seront désormais prélevées à la source, comme le font déjà plusieurs villes étrangères. Étudiants, chômeurs, commerçants, artisans et autres professions libérales sont également concernés par ce projet.
Savoir faire ses choix
Il faut alors faire les bons choix pour pouvoir percer dans le milieu, comme de choisir à partir de la matière première qui sera exploitée. Effectivement, investir dans quelque chose qui travaille le bois a des chances de bien marcher puisque cette matière est toujours très recherchée grâce à son caractère écologique et surtout pour sa valeur esthétique. Par ailleurs, le bois est adaptable que vous l’utilisiez dans la construction de maisons, de meubles, de haie, de piscine hors-sol, d’ustensile de cuisine, etc. Ne prenez pas une activité qui travaille quelque chose risquant de s’épuiser dans pas longtemps, car vous aurez sûrement des problèmes, si ce n’est la difficulté de vous procurer votre matière première.
De plus, choisissez ce qui est moins cher proportionnellement à ce qu’on dispose dans son portefeuille. Ensuite, visez bien parmi l’un des secteurs d’activités qui se portent mieux sur le marché. Mais le truc en plus restera toujours l’originalité si vous choisissez d’être auto entrepreneur, les compétences et le professionnalisme si vous allez devenir freelance, d’autres qualités si vous voulez faire un travail indépendant.
Choisir la forme juridique si c’est une entreprise
Le plus important, c’est la forme juridique de l’entreprise que vous allez créer. Apprenez donc au moins les informations de base sur chaque forme avant de faire le choix :
- Entreprise individuelle
Dans ce cas-ci, pas besoin de capital social, et comme son nom l’indique, vous n’aurez pas d’associés. Ce qui implique que vous êtes entièrement responsables des pertes éventuelles de vos biens, notamment en cas de faillite, mis à part les biens insaisissables. Vous payerez l’impôt sur le revenu, qui s’élèvera à 125% de votre bénéfice si vous n’adhérez pas à un centre de gestion agréé (CGA). Mais vous avez l’avantage de pouvoir faire des prélèvements dans votre entreprise tout au long de l’année à condition de ne pas le mettre à découvert.
- SARL
La SARL exige au moins deux associés et il n‘y a pas de minimal requis pour le capital social. Que vous soyez associé ou gérant, vos rémunérations liées à l’activité sont soumises au régime fiscal des salariés tandis que votre responsabilité est limitée au montant de votre apport. La SARL est soumise à l’impôt sur les sociétés. Sur le plan social, les gérants seront assimilés à des non-salariés ou à des salariés selon qu’ils soient majoritaires ou minoritaires. Les associés se départageront annuellement les dividendes, s’il y a eu bien sûr bénéfice. Il y a également les « SARL de famille » sont qui peuvent opter pour l’impôt sur le revenu. Le régime fiscal et social est identique à celui des sociétés en nom collectif.
- SNC
La société en nom collectif doit aussi être formée au moins par deux associés, qui seront tous entièrement responsables des pertes, de façon égalitaire. Il n’y a pas non plus de capital social minimal dans cette forme. Le régime fiscal et social est le même que celui des entrepreneurs individuels. Sinon, la SNC peut aussi opter pour l’impôt sur les sociétés (IS), avec dans ce cas un régime fiscal et social identique à celui des SARL classiques. Le bénéfice est toujours imposable.
- SAS et Sociétés anonymes
Ces types de sociétés sont soumis depuis peu à l’impôt sur le revenu, tout comme les SARL, mais sont plutôt assimilés plus exactement à des SARL de famille, celles qui sont constituées exclusivement entre conjoints (ou pacsés), frères ou sœurs, ascendants ou descendants.
- EUL
L’Eurl est une SARL à associé unique. Elle, ou plutôt son associé sont soumis à un régime social et fiscalité identique à celui d’un associé de SNC. Mais l’Eurl peut aussi opter pour l’impôt sur les sociétés.
Il est conseillé de débuter par une entreprise individuelle si le revenu est moyen, surtout aussi pour les formalités simples qu’elle engendre. Il en va de même pour le montant des impôts et des cotisations sociales.
De plus, vous devrez éventuellement faire une demande de Kbis, un document servant de « carte d’identité pour votre entreprise qui est indispensable pour de multiples situations entrepreneuriales particulières.
Investir dans les moins chères des franchises
Bien que généralement, il nous semble laborieux, voire utopique, d’arriver à devenir son propre patron, surtout si on n’est pas bien préparé, notamment sur le côté financier. Mais ne vous découragez pas si facilement puisqu’il reste des possibilités pour prendre son envol même si on se retrouve dans ce cas. Parmi ces moyens, les franchises les moins onéreuses viennent en haut de la liste. Vous voulez devenir auto entrepreneur et vous visez un business model qui a déjà fait ses preuves ?
Alors, oui, vous avez beaucoup de chances de vous faire accepter en demandant de devenir franchisé. De plus, les risques seront minimisés grâce à cette efficacité préalablement démontrée, plus l’existence d’un réseau prêt à vous intégrer, à s’agrandir avec votre future structure. Certains de ces réseaux disposent de moins de 10 agences déjà tandis que d’autres comptent des centaines voire des milliers d’enseignes déjà. Et il n’est pas toujours utile d’être expert dans le domaine concerné, les reconversions font également partie des possibilités. Aussi, certains acceptent plusieurs profils types à la fois. Les offres sont partout, dans l’immobilier, dans l’alimentation, l’architecture,
Les plus importants avantages impliquent le bénéfice d’un droit d’entrée moins élevé. La redevance de fonctionnement devrait également être allégée, au moins durant la ou les premières années. Il faut voir entre autres combien vous devrez de redevances au départ, vu qu’on peut trouver des franchises qui n’en exigent pas du tout. Vous pouvez quand même aspirer à du réel profit, qui vous permettrait d’investir jusqu’à la limite de capital permis au-delà d’un certain nombre d’années d’exercices. Le plus important, on l’a gardé pour la fin : le capital personnel. Une franchise pas chère vous demandera parallèlement un fond très abordable.
Des fois, on peut néanmoins vous exiger un grand capital personnel, plus d’importants frais de raccordement aux fluides, en échange de la promesse d’un retour sur investissement ne dépassant pas les premiers deux ans suivant l’ouverture. C’est par ailleurs très intéressant si la franchise dispose déjà d’une grande renommée, ainsi que d’une méthode efficace leur permettant de prendre les devants par rapport aux géants du secteur. On comprend la valeur de cette offre par l’engouement de ces dernières années vers cette voie, comme le montrent assez bien les statistiques.
Certaines franchises deviennent entre autres très intéressantes à partir du moment où vous n’aurez besoin ni de locaux, ni de stock à garder, ni d’embauche à faire. Et les opportunités ne s’arrêtent pas là, puisque vous pouvez être sur à partir de maintenant où l’on vous apprend qu’en devenant franchiseur, vous dites adieu aux commissions qu’on doit donner aux autres alors que ces dernières devraient nous revenir. Le franchisé, lui, y gagne la possible garantie d’exclusivité sur plusieurs années d’affilée.
Bref, ces franchises peu onéreuses ont tout pour séduire. Les conditions sont généralement réalisables pour les budgets moyens qui peuvent espérer profiter des ailes d’un grand nom pour les faire connaître et aimé du public. Un autre exemple des avantages appréciables de ce type d’investissement, c’est que parfois on ne vous exige pas nécessairement d’ouvrir une agence physique, si vos possibilités financières se trouvent réduites.
Emprunter
Les institutions financières peuvent accorder du crédit pour les personnes désirant se partir en affaires mais pour toutes sortes d’autres investissements également. Vous pouvez donc faire en sorte d’y être éligible afin de pouvoir réaliser votre projet. Elle peut être extrêmement généreuse selon les cas, que vous soyez ou non en possession d’un fond personnel. Vous pouvez trouver entre autres des financements si vous réussissez à les convaincre avec votre business model.
Les interdits bancaires pourront encore espérer pouvoir obtenir un compte équipé du minimum après une demande de droit aux comptes auprès de quelques banques, qui vous enverront une lettre de refus. Mais ils ne pourront souscrire à aucun crédit même si la banque de France va désigner une banque de leur secteur, près de chez eux, et cette banque ne pourrait refuser, où sera créé ce compte. Dans ce cas, ils auront à nouveau droit à des dépôts de chèque classique ou de chèque de banque certifiée, aux virements, aux prélèvements, ainsi qu’aux cartes de retrait d’espèces. Trouver plus tard une autorisation bancaire leur permettrait plus tard de faire évoluer ce compte.
Le mieux serait tout de même d’aller dans un centre du commerce et des immatriculations pour demander conseils, mais également pour demander de l’aide. Des structures comme l’ADIE ont la possibilité de vous venir en aide.
Toujours pour les interdits bancaires qui recherchent tant la possibilité de pouvoir travailler à son compte, ils ont d’autres tours pour accéder au prêt, notamment en choisissant de créer un SARL avec un associé et de faire en sorte d’être minoritaire. Dans ce cas, le futur artisan, commerçant ou auto entrepreneur doit se mettre dans l’ombre de son associé qui lui n’est pas interdit bancaire et donc ayant le droit d’emprunter. Les banques peuvent tout de même refuser, ou pas, mais il faut toujours essayer tous les moyens que vous trouverez.
Il leur reste également la possibilité de recourir à une banque étrangère, qui pourrait leur créer en même temps un compte et une société. De nombreuses personnes témoignent dans les forums avoir réussi grâce à ce moyen, ce dont il vaudrait mieux investiguer.
Faire preuve d’originalité
Certains croient que tous les domaines sont pris, jusqu’à ce que quelqu’un d’autre réussisse à nouveau le défi dans ce dit domaine. De plus, on voit chaque année de nouvelles personnes exploiter des idées qui peuvent nous sembler ordinaires, mais qui offrent des résultats incroyables à leur créateur.
C’est pourquoi il ne faut jamais sous-estimer toute idée qui nous vient en tête quand on aspire à devenir auto entrepreneur. Pour preuve, c’est presque toujours ainsi que sont nées les idées les plus révolutionnaires. On en apprend chaque jour de ces histoires de gens ordinaires qui ont pu bâtir un empire avec la toute petite idée ayant vu le jour dans les plus banales des situations. Cela signifie que la carrière d’autoentrepreneur, c’est à disponibilité de tout le monde.
Le secret d’une réussite dans ce domaine, c’est aussi et surtout de proposer toujours quelque chose de mieux que ce qui existe déjà, plus exactement que ce qui est déjà mis en vente par vos concurrents. Par exemple, par rapport au service que vous proposez, vous présentez une formule qui vous permet de vous rapprocher toujours plus de vos clients, d’avoir avec eux des relations particulières afin de pouvoir mieux répondre à leur besoin. Cibler des zones non couvertes par les concurrents permet de se faire ses propres clients, même si c’est un peu reculé. Vous pourrez toujours réussir à éveiller l’instinct consommateur avec une efficace stratégie marketing si ce n’est déjà le nom de la société franchisée.
Il existe un moyen encore plus efficace de se mettre à son compte et de réussir efficacement sa vie : créer des nouveaux besoins en proposant les produits correspondants, à l’exemple des créateurs de produits démaquillants qui sont nés après que l’on ait créé les maquillages. N’oubliez pas la démarcation supplémentaire avec par exemple l’une des enseignes suivantes : écologique, bio, renouvelable, non polluant, biodégradable.
Avoir une volonté de fer
Quitter définitivement son travail pour aller vivre son rêve, travail dans lequel on s’est senti en sécurité avec des gains mensuels constants, n’est pas si facile. Il faut se préparer donc au risque et à la peur, car l’inconnu peut nous réserver de sorts connus. Et rien ne garantit jusqu’à quand va-t-on pouvoir profiter de ce salaire régulier. On peut couler bas avant de remonter pour ne cesser de monter. Notre mentalité ne doit donc pas être du genre à abandonner au moindre pépin. Vous devez vraiment aimer cette liberté, vouloir y avoir droit afin d’avoir la motivation nécessaire.
Le cas est encore plus complexe si vous êtes fichés aux interdits bancaires. Mais il faut rester ouvert à toute nouvelle idée et les essayer, car au moins un marchera, c’est sur. Passer donc par la cci de votre région, ou par la poste, ou encore par la banque afin de vous faire aider.
Aussi, vous devez apprendre à être autodiscipliné sur tous les plans, malgré le semblant de liberté. Les responsabilités restent les mêmes ou plus puisque vos décisions et vos actions sont les seules à pouvoir faire avancer les choses.
Se parer face aux éventuelles arnaques
Pour les interdits bancaires, faites attentions aux sites qui vous proposent de résoudre votre problème en vous faisant payer des frais exorbitants avant même de procéder à ce qu’ils vous ont promis.
Pour ceux qui vont s’associer à d’autres personnes, vérifiez bien leur honnêteté, au risque d’être abandonné sans plus d’explications à mi-chemin. Car vous pourrez être tenté de leur accorder une confiance aveugle. Ce qui pourrait leur insuffler la tentation, si ce n’est pas déjà leur intention première, de vous arnaquer. Ils signeront par exemple les contrats et les papiers importants dans votre dos, sur quoi plus tard votre présence comptera pour du beurre. Vous risquez de revenir bredouille si ce n’est avec un solde négatif. Comme on dit toujours, les bons comptes font de bons amis.
Pour les freelance qui cherchent leurs projets sur Internet, faites attention également aux arnaqueurs qui donnent de faux projets et, ou, qui ne vont pas vous payer après. Vous ne devez accorder votre confiance qu’après des discussions concluantes, avec des clients contactés directement ou ayant passé sur des sites crédibles. Mais ce que vous devez prendre garde, c’est surtout la concurrence. Prenez conscience de la situation réelle, sans négliger les choses, avant d’embarquer pour de bon, sans quoi vous devriez faire face à des surprises dignes de ce nom.
Avoir un plan de secours
Comme vous savez que les risques sont effectifs, vous devrez vous préparer tout de même à cette éventualité malgré le fait que vous êtes nourri de bels espoirs. Parlez avec vos proches et étudiez lesquels d’entre eux pourraient vous épauler, financièrement surtout, si jamais vous vous retrouvez à la rue, car avez fait faillite, ou que vous ayez perdu votre maison alors que vous ne pourrez emprunter qu’après un an, etc. Explorez les possibles issus, notamment le travail, et son emplacement, que vous pourrez faire si jamais les affaires n’auront pas aussi bien réussi ou en tout cas que les résultats se trouvent loin des prévisions.
Voyez grand, mais soyez modeste
Une fourmi peut se faufiler partout, contrairement à un éléphant. Ce qui veut dire que les petites entreprises vivent généralement mieux que les grandes. Pourquoi ? Parce que dans les grandes entreprises travaillent de nombreuses bouches à nourrir avec leur famille. Elles devront chaque mois atteindre un certain bénéfice et sont peu souples surtout face aux changements, car il est difficile, comme dans la vie en générale d’ailleurs, d’amener beaucoup de monde à partir sur une même direction et de faire bouger les choses à cause d’un fonctionnement qui doit être avant tout routinier.
La leçon qu’il faudrait en tirer, c’est de chercher à faire le moins de dépenses possible, voire presque aucune dépense quand on commence. Aussi, ne prenez pas de gros travail que vous pourrez difficilement assurer, notamment si vous êtes freelance, mais commencez petit à petit. L’expérience fera votre notoriété, en plus de votre diplôme.
En bref, il n’est pas si facile de travailler à son compte, même si votre paperasserie est en règle parce que les formalités sont simplifiées. Plusieurs paramètres sont à prendre en compte, notamment pour la sécurité et le coût, plus les avantages. Certains comportements devront également être acquis afin de pouvoir lutter pour son rêve dans ce monde de la concurrence.
Quoi qu’il en soit, après avoir créé votre entreprise, selon votre demande adressée au Centre de Formalités des Entreprise, pensez à la faire avancer encore et toujours.
Laisser un commentaire